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Eglise Saint Joseph de Caychac

L’église Saint-Joseph a été créée vers le milieu du XIXe siècle, afin de répondre aux vœux – et grâce aux dons – des habitants du village de Caychac (on écrivait alors Cachac) qui étaient privés de lieux de culte depuis la destruction de la chapelle Saint-Ahon. Elle fut construite en 1867-1868, en style néogothique.

À la suite de diverses démarches et d’une pétition signée en 1870 par de nombreux fidèles, Caychac devint une « paroisse succursale de Blanquefort » en 1872 ; auparavant, elle était desservie par le vicaire du Taillan-Médoc.

Joseph Raby, alors vicaire de Blanquefort et initiateur du projet, en devint le premier curé ; il mourut le 27 octobre 1914, à l’âge de 80 ans, comme le rappelle son tombeau surmonté d’une grande croix dans le cimetière de Blanquefort.

L’église Saint-Joseph est de plan basilical, sans transept (environ 21 m de long sur 10 m de large) ; les trois nefs, séparées par des piliers en bois plâtré posés sur une base en pierre, sont couvertes de voûtes en berceau brisé montées en plâtre sur lattis de bois : en raison des moyens modestes qui ont permis sa construction, l’église n’a qu’une structure en pierre, l’ensemble de l’aménagement étant réalisé en bois. Exceptionnellement, le chœur de cette église est tourné vers le nord, sans doute en raison des contraintes de terrain au moment de la construction. La porte de la façade sud est surmontée d’un tympan sculpté représentant une Fuite en Égypte, assez rudimentaire ; il est lui-même inscrit dans un gâble à pans rectilignes percé d’une baie aveugle tréflée et doté d’une croix de Jérusalem à son sommet. En 1883, et toujours grâce à la générosité des fidèles, l’église fut dotée d’un décor intérieur polychrome par les artistes peintres Louis Augier et Léon Millet (ils avaient fait le même type d’intervention en 1875-1878 à l’église Saint-Martin) ; l’architecture et le décor peint forment à Saint-Joseph la même unité qu’à Saint-Martin, ce qui en fait, là aussi, un édifice caractéristique du XIXe siècle. Dans la nef orientale se trouve un confessionnal plus ancien que l’église ; il semble du XVIIIe siècle et doit provenir d’un autre lieu de culte, probablement la chapelle Saint-Ahon.

Un siècle après sa construction, l’église Saint-Joseph a fait l’objet de trois campagnes de restauration entre 1983 et 1989. Afin de préserver l’équilibre intérieur du décor de ce petit édifice, le grand autel du chœur n’a pas été démonté et la table de communion en fer forgé est restée en place pendant plus de dix années (elle a été démontée par le père Beck, curé de Blanquefort de 1997 à 2003) ; cependant, un petit autel a été ajouté en 1989, face aux fidèles : réalisé en bois, il a été dessiné dans le style néogothique de l’église par Jean-Bernard Faivre, architecte des Monuments historiques qui a participé à la conduite des travaux de restauration.

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